VIE ET TRANSFORMATIONS
Une envie de théâtre? Courez voir Le calendrier de ses dames!
Une étudiante du Centre Yoga, Monique Brunel, vous invite à assister à une pièce de théâtre dans laquelle elle joue, Le calendrier de ses dames.
Basée sur une histoire vraie, la pièce raconte l’histoire d’un groupe de femmes d’âge mûr qui décident de poser nues sur un calendrier afin de recueillir des fonds pour la recherche sur la leucémie. Cette initiative, qui crée d’abord toute une révolution dans leur milieu, les rend progressivement célèbres dans le monde entier. Cette célébrité engendre toutefois des répercussions bien particulières dans leur vie personnelle.
Du 9 mai au 9 juin 2018
Le calendrier de ces dames
Texte : Tim Firth
Traduction et adaptation : Josée La Bossière
Mise en scène : Caroline Yergeau
Distribution :14 citoyens-acteurs
Pour plus de détails, cliquez ici
À l'écoute des maîtres : Thérèse d'Ávila
Le Centre Yoga mettra régulièrement en lumière des vidéos et des écrits qui permettent à chacun de se familiariser avec la pensée des maîtres de diverses traditions. Avec cette rubrique, le Centre souhaite ouvrir des pistes de réflexion plutôt que promouvoir une vision ou une école en particulier. Ces fenêtres sur une variété d'enseignements visent à enrichir la compréhension du yoga, pour ceux et celles qui le désirent. Ce mois-ci, nous vous proposons Thérèse d'Ávila.
Petite fille castillanne au milieu de douze enfants, Teresa grandit dans l'exubérante compagnie de ses neuf frères. (...) Coquette et belle, la jeune fille fraie allègrement avec l'entourage masculin. Ses charmes physiques et intellectuels attisent en elle le goût du mariage. Conscient du danger pour une si jeune fille de famille noble et riche, son père, devenu veuf, place Teresa dans un couvent tenu par les religieuses augustines. (...) Mystique dévorée du désir de Dieu, Teresa, devenue Thérèse de Jésus, se révèle, au cœur même de ses extases et ravissements, une femme bien en chair. Typiquement sensuel et charnel est le langage spirituel qu'elle utilise pour décrire ses expériences mystiques. « Nous ne sommes pas des anges, mettra-elle en garde à propos de l'égarement possible sur les chemins de la mystique, mais nous avons un corps. Vouloir faire l'ange pendant que nous sommes sur terre, et sur terre autant que je le suis, c'est de la folie; notre pensée doit avoir d'ordinaire un point d'appui, même si l'âme sort parfois d'elle-même, ou si elle est souvent si pleine de Dieu qu'elle n'a besoin d'aucune chose créée pour se recueillir. Cet état n'est pas habituel. "(Autobiographie, Chap. XXII, par. 10). Pour en connaître davantage sur sa vie, cliquez ici
Il nous fait plaisir de vous présenter un extrait d'un de ses livres, propice à la réflexion :
« Vous avez sans doute entendu dire de quelle façon merveilleuse se produit la soie, Lui seul put inventer choses semblables, une semence, pas plus grosse qu'un petit grain de poivre, (je ne l'ai jamais vue, mais j'en ai entendu parler, et si je dis quelque chose d'inexact, ce n'est donc pas de ma faute), mais sous l'action de la chaleur, lorsque apparaissent sur les mûriers les premières feuilles, cette semence se met à vivre ; car elle est morte jusqu'au jour où naît l'aliment dont elle se sustente. De ces feuilles de mûrier elle se nourrit, jusqu'au jour où déjà grande, on dispose pour elle de petites branches ; et là, de sa petite bouche, elle file elle- même la soie, et fait un petit cocon très serré où elle s'enferme : ce ver, qui est gros et laid, meurt là, et il sort de ce même cocon un petit papillon blanc, très gracieux. Qui pourrait y croire, sans le Voir ? Cela semblerait plutôt un conte du temps jadis. Quel raisonnement pourrait nous faire admettre qu'une chose dénuée de raison comme peuvent l'être un ver, ou une abeille, travaillent à notre profit avec une telle diligence, qu'ils soient si industrieux, à tel point qu'il en coûte la vie au pauvre vermisseau ? Cela peut suffire à un moment de méditation, mes sœurs, même si je ne vous en disais pas davantage ; car vous pouvez considérer ici les merveilles et la sagesse de notre Dieu. Qu'adviendrait-il donc si nous connaissions les propriétés de toutes choses? »
Extrait tiré du livre : Le château intérieur ou les demeures, Sainte Thérèse d'Avila. Il est possible de lire ce texte ici (5e partie, chapitre 2)
Hṛdaya : voyage au cœur de la sagesse ancienne avec Eliot
Bon nombre d’étudiants du Centre Yoga Aylmer connaissent la série des dimanches après-midi qu'Eliot consacre, une fois par mois, à l'étude de certains textes phare du yoga. Ces groupes d'étude, qui se déroulent dans un cadre amical et détendu, permettent d'explorer ces écrits, leur signification et comment ils peuvent illuminer nos vies. Sur ce blogue, Eliot offrira des extraits des contemplations qui y ont lieu. Le prochain atelier, le dimanche 6 mai, de 14 h à 17 h, sera consacré à l’étude du Śiva Sūtra :
Sūtra 3.30
Pour le yogin, cet univers est l'incarnation de ses énergies collectives
Posséder l'univers entier comme soi-même est une connaissance réelle. Cette connaissance se trouve partout, à l'intérieur et à l'extérieur, car sans connaissance, un objet ne peut exister. Cet univers entier est donc rempli de cette connaissance!
Nos entretiens Hṛdaya gravitent autour de ces énergies collectives et de ce qu’elles sont. Comment peut-on accéder à ce savoir réel en nous et tout autour de nous? Comment parvenons-nous à reconnaitre l’univers comme nous-mêmes? Qu’est-ce que cela veut dire?
Nous poursuivrons la réflexion au sujet de ce magnifique sūtra lorsque nous nous retrouverons à notre prochaine séance d’étude qui aura lieu le dimanche 6 mai, de 14 h à 17 h, au Centre Yoga Aylmer.