Regarde ce jour resplendissant!

Gatineau entame la phase II de son projet pilote sur les petits élevages urbains

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Le projet pilote de l'an dernier visant à permettre aux citoyens de Gatineau d'élever des poules sur leur propriété pour récolter leurs œufs et de s'adonner à l'apiculture en installant des ruches a connu tant de succès que la ville augmente le nombre de licences cette année lors de la deuxième phase du projet. Vous vous rappellerez peut-être que l'an dernier, la ville avait modifié ses règlements concernant la garde, le contrôle et le soin des animaux pour permettre aux résidents d'obtenir un permis. Cette année, la ville prévoit accorder jusqu'à 200 permis pour des projets de poules pondeuses, contre 50 l'année dernière, et 50 licences pour installer des ruches alors qu'elle n'en n'avait octroyé que 15 l'année dernière. Il y aura un appel de candidatures en mars et le processus de demande devrait se dérouler en mars/avril. Voici un lien vers le communiqué de presse: agriculture urbaine.

Pour plus d'informations: agricureurbaine@gatineau.ca

À l'écoute des maîtres: Lalla

Le Centre Yoga mettra régulièrement en lumière des vidéos ou des articles pour permettre à chacun de se familiariser avec la pensée des maîtres de diverses traditions. Avec cette rubrique, le Centre souhaite ouvrir des pistes de réflexion plutôt que promouvoir une vision ou une école en particulier. Ces fenêtres sur une variété d'enseignements visent à enrichir la compréhension du yoga, pour ceux et celles qui le désirent. Ce mois-ci, nous ouvrons une fenêtre sur Lalla...

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Danse Lalla, avec rien sur toi
que l'air. Chante Lalla
vêtue de ciel.

Regarde ce jour resplendissant!  Quels habits
pourraient être aussi beaux, ou
plus sacrés? 

adaptation de Donkey Jaya à partir de la traduction de Coleman Banks

Ah, Lalla! Quel plaisir de découvrir sa fascinante poésie et d'en apprendre davantage sur l'héritage de cette grande passionnée de la quête spirituelle.

Nous avons rassemblé pour vous des extraits de différents articles vous présentant qui elle était. Nous espérons que vous apprécierez cette fenêtre dans son histoire et sa poésie uniques:

À propos de Lalla, Jaishree Kak Odin  écrit: La vallée du Cachemire, cette terre de lacs et de forêts nichée au cœur du massif himalayen, a abondamment contribué aux différentes traditions mystiques de l’Inde, dont la plus célèbre est la tradition shivaïte. À partir du 8e siècle, le Cachemire devint un grand centre spirituel, et nombre de nouveaux traités furent écrits en sanscrit durant les siècles suivants. Cette tradition a trouvé son expression dans la langue vernaculaire du Cachemire au 14e siècle, dans les compositions de la poétesse Lalla (1320-1392), connue aussi sous les noms de Lal Ded, Lalleshvari (pour les hindous) et Lalla Arifa (pour les musulmans), dont les vers ont été transmis oralement à travers les siècles.

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La légende nous dit qu’elle fut mariée très jeune et que sa vie maritale fut rendue malheureuse par les mauvais traitements que sa belle-mère lui fit subir ainsi que par le comportement brutal de son mari. Elle reçut du Siddha Sri Kanth son initiation au yoga shivaïte. (...)
Si la légende nous rapporte ses pouvoirs surnaturels, sa poésie nous la révèle comme une femme de chair et de sang qui travaille dur pour atteindre ses buts spirituels. Certains vers nous la dépeignent s’efforçant d’abandonner ses désirs mondains qui entravent le progrès
de son voyage spirituel :

Je me lamente doucement pour toi
O mon esprit, tu es énamourée d’illusions,
Pas une ombre de la splendeur du monde
Ne t’accompagnera.

Pourquoi oublies-tu ta vraie nature ?

Le vrai temple, nous dit-elle, est en chacun, et le dieu recherché est Shiva, qui n’est autre que notre vraie nature. Pour lire l'article complet, cliquer ici

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Sindbad Nadir ajoute:

Elle (...) composa des poèmes appelés Vakhs (paroles, vers). Ils expriment un amour inconditionnel pour le divin et exhortent les hommes à rechercher avant tout la connaissance de soi par-delà les obligations religieuses légales ou la pratique ascétique. Les vers, par leur concision et leur répertoire imagée, frappent la conscience des lecteurs comme des éclairs illuminant les ténèbres de la nuit. Lal Ded fut aimée, reconnue et vénérée par les différentes communautés confessionnelles du Cachemire. Hindous et musulmans la surnomment affectueusement Lalla Didi (grande sœur Lalla) ou Lalla Yogini (l'ascète Lalla) ou encore Lalla 'arifa (la mystique Lalla). Mais elle est généralement désignée par le sobriquet de Lala Ded qui signifie en langage populaire "Grand-mère Lal" et en langage littéraire "Lal la matrice" sans doute en référence à la notion de fertilité attachée aux déesses dans le panthéon hindou. pour lire l'article complet, cliquer ici

 

Hṛdaya : voyage au cœur de la sagesse ancienne avec Eliot

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Bon nombre d’étudiants du Centre Yoga Aylmer connaissent la série des dimanches après-midi qu'Eliot consacre, une fois par mois, à l'étude de certains textes phare du yoga. Ces groupes d'étude, qui se déroulent dans un cadre amical et détendu, permettent d'explorer ces écrits, leur signification et comment ils peuvent illuminer nos vies. Sur ce blogue, Eliot offrira des extraits des contemplations qui y ont lieu. Le prochain atelier, le dimanche 8 avril, de 14 h à 17 h, sera consacré à l’étude du Siva Sutra :

Nous avons exploré récemment le superbe texte du Siva Sūtra. Le troisième chapitre de ce texte tantrique nous explique le chemin que parcourt l’individu. Il nous dit en fait comment l’individualité se produit et l’incroyable voie individuelle menant à l’expansion de la conscience. Ce chapitre peut éveiller un tel amour et un respect si profond envers notre expérience en tant qu’êtres individuels. Le cadeau énorme que cela représente et les possibilités incroyables qu’elle nous donne d’explorer la profondeur de notre être. L’un des grands sūtras du troisième chapitre déclare nartaka ātmā : le soi est le danseur. Swami Lakshamanjoo, dont nous explorons les commentaires durant nos après-midi consacrés à l’étude, écrit ceci :

« Quelle est la danse universelle? C’est tout ce dont vous faites l’expérience dans votre vie. Cela peut advenir. Cela peut être arrivé. Il peut s’agir de la naissance, de la mort, de la joie, de la tristesse, de la dépression, du bonheur, du plaisir. Tout cela fait partie de la danse universelle, et cette danse est un drame. Dans ce domaine théâtral, l’acteur (ou le danseur) représente votre propre nature, votre propre être (soi) de conscience universelle. Ce soi de conscience universelle est celui qui est conscient... »

L’étude de ces textes constitue la pratique de l'étude de soi. Les maîtres de la conscience, lorsqu’ils transmettaient cette sagesse, enseignaient comment comprendre la réalité, la vérité, le soi. Le soi est le danseur.

Je poursuivrai ma réflexion au sujet de ce magnifique sūtra durant mon séjour prochain au temple de Cidambaram de Natarāja. Ce sera tellement fantastique de vous faire part de ce que l’espace de la conscience m’aura révélé lorsque nous nous retrouverons à notre prochaine séance d’étude qui aura lieu le dimanche 8 avril en après-midi.

 

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